dimanche 10 février 2013

Moineau

J'entame la présentation de mes pensionnaires sitôt le blog créé -impatiente ? Non pas du tout x).
Je possède donc 5 pullips, mais vous ne les croiserais pas beaucoup sur ce blog plus axé sur mes résineux.

o0°Moineau°0o

Moineau est ma première demoiselle de résine, reçue à noël dernier. Mon émotion était indescriptible, je crois que je n'ai pas encore tout à fait réalisé >-<
La lady bee wake-up de peakswood était un modèle dont je rêvais, pouvoir l'acquérir a été un merveilleux rêve ^^


Moineau a toujours était une enfant distante, son besoin de poser une barrière entre elle et les gens c'était manifesté dès son plus jeune âge. Personne ne comprenait cette nécessité de vivre à part, de nombreux médecins échouèrent à détecter quel mal pouvait causer un tel dérèglement d'esprit. On finit par conclure que la jeune fille était simplement un peu plus limitée que les autres, et que de ce fait elle n'était pas capable de comprendre qu'il était indispensable de vivre avec les autres lorsque l'on était une bonne fille. Ses parents, poussés par leur amour immense, lui firent subir de nombreux traitements, longs et douloureux. Pour expliquer la torture qui étouffait l'enfance de leur fille par leur fautes ils déclaraient avec un air pathétique que malheureusement c'était nécessaire à son bonheur. Et bien oui, comment pouvait-on vivre heureux sans être comme les autres ? A ces mots leurs amis acquiesçaient d'un air désolé, leur apportant tout le soutient que cette dure épreuve nécessitait. Pour Moineau le soutient se résumé à des promesses qu'elle savait fausses. Elle sortait peu, les regards qui la suivaient dans les rues pavées de la petite ville qu'elle habitée étaient insoutenables pour ses parents qui avaient honte. Moineau, ça ne pouvait rien lui faire, elle ne comprenait rien de toute façon. Elle avait refusée d'entrer dans l'engrenage scolaire, enfermée dans son mutisme. Mais c'était normal pour une enfant qui ne comprenait rien de ne pas voir le besoin qu'est l'étude. Une personne qui a été à l'école est heureuse plus tard, elle sort de ces années d'apprentissages formatée pour aimer sa vie, son pays et ses conditions. La jeune fille restée donc pour la plupart du temps à la fenêtre de sa petite chambre, à ne rien faire, disait sa famille. Le soir il arrivait souvent que sa mère aille la border, lui murmurant avec douceur qu'elle ne lui en voulait pas de ce qu'elle lui faisait vivre, que ce n'était pas sa faute si sa maladie portait préjudice à la famille. Quelle était attentionnée cette maman. Son père, lui, passait beaucoup de temps au travail. Il fallait de l'argent pour vivre, il lui fallait une excuse pour ne pas être à la maison aussi. A la maison justement, il n'y avait souvent pas grand monde. La petite famille vivait dans un petit manoir entourait d'un immense parc. En journée seule Moineau et sa gouvernante, Madeleine, habitaient de leurs présences silencieuses l'habitation. Mais comme toujours les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, oh non loin de là. De longs silences valent mieux que des mots vide de sens et de sentiments. En réalité Moineau était bel et bien malade, elle était malade d'un savoir dont personne ne soupçonnait l'existence.


Merci de votre lecture ^^

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